LETTRE AU SERVICE D'URBANISME DE LÉVIS ( JUILLET 2010 )

Publié le par yvanmroy

Lévis, le 15 juillet 2010

 

 

Mme Julie Tremblay, directrice adjointe

Urbanisme et arrondissements

Ville de Lévis

996. rue de la Concorde

G6W 5M6

 

Objet : Pré-consultation, Ilot Saint-Louis

___________________________

 

 

Madame,

 

La présente a pour objet de compléter mes observations suite à la soirée de pré-consultation publique du 22 juin dernier concernant le projet du promoteur Pierre Trottier, à l’îlot Saint-Louis, dans l’arrondissement Desjardins.

 

Résumé de mon intervention lors de la soirée :

 

À l’ilot Saint-Louis, il y a trois considérations majeures que la ville de Lévis doit envisager :

 

-          l’intérêt du demandeur de permis

-          l’intérêt des finances de la ville

-          l’intérêt public indiquant préservation du Vieux-Lévis 

 

La question que j’ai soulevée lors de la réunion est une reprise de l’interrogation que j’avais posée dans Le Soleil du 14 juillet 1987 concernant l’insertion d’immeubles à grand gabarit à la Traverse, un des principaux secteurs du Vieux-Lévis :             ‘’Comment est-il possible de se prononcer sur la hauteur, la taille et l’apparence des édifices projetés, en respectant le concept de la libre entreprise et en gardant comme objectif final le respect des valeurs fondamentales qui font la richesse de notre vie régionale ?’’

 

Le pour et le contre

Le positif du projet Trottier est une valorisation de l’îlot Saint-Louis par l’ajout de commerces de proximité et par un apport important en termes de logements. Le négatif est que la hauteur, la taille et l’apparence attaquent le caractère fondamental du Vieux-Lévis.

 

Traitement équitable, justice et équité

Les promoteurs intéressés au développement dans le Vieux-Lévis doivent être soumis au même traitement que les particuliers qui présentent une demande un permis pour leurs résidences. C’est une question de justice et d’équité.

 

Personnellement, depuis 5 ans, j’ai présenté deux permis pour la rénovation d’autant de résidences, l’une rue Wolfe, l’autre Côte-du-Passage. Dans les deux cas, les interventions extérieures devaient strictement être en conformité du caractère patrimonial des immeubles environnants. Dans le premier cas, j’ai du faire valoir mon projet devant le comité consultatif, dans le second, je me suis engagé par écrit à rénover la fenestration et la toiture en respectant le plan soumis par l’architecte de la ville.

 

 

 

 

Conclusion :

 

Afin d’assurer la préservation du caractère patrimonial du Vieux-Lévis, le service d’urbanisme de la ville doit :

 

PROPOSER au conseil un moratoire jusqu’à l’adoption d’un plan particulier d’urbanisme (PPU) pour le secteur du Vieux-Lévis afin que les promoteurs puissent connaître clairement les ‘’tenants et aboutissants’’ de ce secteur hautement patrimonial et pour que cesse le régime du ‘’cas par cas’’.

 

À DEFAUT,    1) maintenir le statu quo actuel de 4 étages inscrit dans la réglementation;

 

2) limiter chacun des bâtiments nouveaux à la taille des Halles Notre-Dame et du Manège militaire;

 

2) accorder des permis pour la construction d’immeubles qui par leur architecture, matériaux et apparence viendront renforcer le caractère des Halles Notre-Dame et du Manège militaire. Modèles d’intégration à suivre, le gymnase du Couvent Marcelle Mallet, à éviter, le gymnase du Collège de Lévis. À considérer :  l’hôtel Saint-Antoine dans le Vieux-Port de Québec .

 

 

Je suis le dossier de l’aménagement et de l’urbanisme à Lévis depuis plus de 40 ans. Je vous prie de considérer la présente comme une opinion basée sur le respect et la mise en valeur du quartier patrimonial Vieux-Lévis.

 

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments les meilleurs,

 

  

Yvan-M. Roy, avocat à la retraite

 

P.s. : Transmis électroniquement

 

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